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Plan sur "capitalisme et communisme" et le  gaspillage






I. Capitalisme



      La formule la plus immédiate pour le commun des mortels est celle-ci :



                                                           A' > A

     En fait la formule qui traduit le mieux le capitalisme est celle-là 1 :


     Evolution :


      1° Élimination des couches précapitalistes, production des salariés (libération de la force de travail). Domination formelle et réelle du capital.


     Frein à cela : tendance à conquérir des zones de réserves où ne se produira pas l'expropriation, donc la libération des forces productives dont l'homme lui-même. Ces zones sont des réserves de matières premières, des réserves de main-d’œuvre. C'est le phénomène impérialiste. Le monopole vise à empêcher l'adversaire de pouvoir s'approvisionner. Cf. à ce sujet critique à R. Luxembourg et voir de façon plus nette l'Impérialisme de Lénine (comment s'est fait en réalité l'achat d'une partie de la classe ouvrière).


     Les antagonismes entre v et c s'expriment au travers de la lutte de classes ; l'oppression du capital sur les hommes.


      2° Dans la partie A=M le capitalisme comme dans les autres formes de production diminue historiquement le gaspillage par suite de la libération des travailleurs et de leur union dans de grandes fabriques. Mais :



      3° Il maintient les couches intermédiaires comme dans les autres formes de production. Il n'y a que la circulation du capital d'une entreprise à l'autre qui soit facilitée. Ceci se traduit par l'augmentation de ce que l'on appelle le secteur tertiaire.



     4° Il y a diminution du nombre de prolétaires. Lier cela à l'étude précise de la variation de la productivité du travail et de l'augmentation de capital fixe.



     5° Augmentation du nombre des hommes vivant de la plus-value. Ici se place dans sa totalité le problème du gaspillage.



      Il faut faire transformation (Verwanlung) p M' p A'. Pour cela il y a tendance à la création d'une nouvelle production dont le but ne sera plus la production de p (puisqu'elle est déjà produite) mais sa réalisation. L'économie se divisant en un secteur inerte et un autre qui doit l'accélérer. Étude de la publicité et de toutes les industries et fonctions y liées.



      Cela conduit à produire des hommes qui sont consommateurs improductifs et qui assurent de ce fait la transformation de pM' en pA. D'où il y a un prolétariat sur lequel vit toute la société et un autre qui vit aux dépens d'elle.



      6° Le capital force sociale impersonnelle fait des hommes des attributs de son être. Ils n'existent que par rapport à lui. Ce qui fonde la hiérarchie, le système des castes, le féodalisme industriel ; tout être est médiatisé par le capital.



     En effet les différents capitaux individuels de grandeur différente doivent tout de même rapporter au taux moyen de profit social. Qui va faire respecter cela et assurer une conciliation entre toutes les couches sociales, les classes : l’État. Ainsi celui qui aura placé 100, 1000 ou un million de francs récupérera l'intérêt voulu.



     Or le capital a besoin de capitaux pour faire tourner la machine, d'où la ponction de capitaux n'importe où. Cf. question des C.C.P et voir aussi la vente à crédit ; les travailleurs ne touchant même plus leur salaire.



     Ici la seule garantie n'est même plus l'argent numéraire, c'est la force productrice (force de travail aussi) elle-même (de même les échanges internationaux). La crise c'est justement lorsque cette garantie n'existe plus ; il faut l'argent.



     Le capital tend à dominer toute la société, à son corps défendant; action du prolétariat qui pousse les mécanismes économiques à leur paroxysme. Action des révolutions anti-coloniales. Ainsi il tend à dominer la communauté des hommes. La substance de l’État c'est le capital. L’État est l'incarnation du capital. Donc rapport inversé chez Hegel.



     7° Contradiction entre socialisation et privatisation. Question de l'augmentation du capital fixe et problème de le mettre en valeur. Construction de routes, canaux, etc.. C'est en fait déjà l'antagonisme entre communisme réalisé dans la société et le capitalisme. Cf. aussi sur la négation du capitalisme le fait de fonder la production sur les besoins (cf. Livre II du Capital). En effet la socialisation = dévalorisation ; le capitalisme nie la valeur donc se nie lui-même.



     Après le gaspillage c'est sur ces deux points qu'il faudra insister.



     8° Le capitalisme ressuscite tous les antagonismes et n'en élimine aucun. Les diverses formes d'oppression réapparaissent ; même les entraves au développement, ex : les difficultés de déplacement avec les péages sur les routes, les ponts, etc. Pour le prolétaire il est devenu à la fois esclave, serf, prolétaire ; prolétaire dont on hypothèque la force de travail : vente à crédit.



II. Le communisme



     Il est préférable d'analyser la forme élaborée afin de parvenir à saisir les stades intermédiaires. La Gemeinwesen = humanité libérée et ayant renoué son lien à la nature, donc en possession de ses moyens de production qui ne sont plus privés; échanges avec le cosmos.



III. Stades intermédiaires



     La question est de passer dans un délai le plus rapide possible de I à II (du capitalisme au communisme). On n'aura donc pas un schéma stable mais un schéma qui se modifiera dans le temps.


      Voyons comment va évoluer ce schéma en fonction de quoi ?



     a) Réunion du procès politique et du procès économique : plan de consommation



     b) Destruction de l'accumulation privée



     c) Destruction de la valeur. Dans un premier temps, la force de travail est unique mesure de la valeur. En ce sens il y a déjà inversion du phénomène : le profit n'est plus au centre du problème ; l'argent n'est plus le moyen ; l'homme est but et moyen de la production circulation.



     d) Réunion production-consommation. D'où disparition de l'inégalité sociale entre les sexes ; de l'antagonisme entre ville et campagne, du travail intellectuel et du travail manuel, de vie publique et vie privée, des antagonismes au niveau de l'être humain.


     Le schéma se traduit par le fait que nous détruisons toutes les inégalités et égalités du schéma capitaliste. Voyons plus en détail.





     Tous les hommes doivent travailler ; les moyens de production sont pris en charge par la société ; les matières premières sont à la société avant de pouvoir être à l'espèce.


     Dans ce premier temps le stade de dictature du prolétariat élimine déjà le gaspillage de la force de travail.


2 ° Dans le procès

°


     Libération de tout le travail mort qui sera ressuscité et ne sera plus un despote pour le travail vivant. Union intégrale science technique et production ; utilisation de toutes les découvertes tendant à diminuer l'effort humain.



Le problème du gaspillage



     Un travail là-dessus doit permettre de relier sainement les œuvres dites philosophiques de Marx et ses travaux économiques. Il doit permettre de déboucher dans une critique de la vie quotidienne de l'homme actuel et dans celle des illusions du progrès.



Le gaspillage doit se voir fondamentalement de la façon suivante : c'est l'étude de :

1- gaspillage des forces productives

2- gaspillage de l'activité humaine.



     Au premier point on peut relier la question de la production d'objets inutiles, au second la surproduction d'hommes. Dans les Manuscrits Parisiens, Marx indique que la nécessité de produire des produits inutiles conduit à celle d'une production d'une population inutile. (Il est très important de montrer cet aspect du problème). Plus le capitalisme se développe plus il produit de la population inutile, ainsi le problème juif et celui de la population européenne en Algérie ; ce problème le capital le résout en faisant des charniers. Toujours lié au second point nous avons le problème de savoir qu'est-ce qu'un travail productif ou non, et la façon dont le marxisme pose celui de l'activité humaine : affrontement de l'homme avec la nature.



     Enfin nous pouvons relier ce problème du gaspillage à celui de cette société fondée sur la surproduction de produits ne satisfaisant pas les besoins réels de l'homme, société fondée sur le vol, la supercherie, etc. Cf. ce qu'écrit Marx dans « Histoire des doctrines économiques », où il dit que le vol et le meurtre sont des actes moraux parce que nécessaires pour le bon fonctionnement de la société bourgeoise. Sans le vol pas de droit, pas de jurisprudence et donc pas de moralité bourgeoise dont le « primuum movens » est : tu ne toucheras pas à la propriété d'autrui !



     On doit traiter le gaspillage à tous les niveaux de la production. Cette étude va nous permettre de dire de combien de temps on peut diminuer la durée de la journée de travail dès la révolution accomplie, dès la prise du pouvoir. Ceci pour illustrer cet autre passage fondamental de Marx dans le Capital où il dit : la condition de la libération de l'homme est la diminution de la journée de travail.



1° - Etude au niveau de l'entreprise



     On doit le faire en analysant la production du capital :


c + v + p = k


     Puis au niveau de la circulation :






     C'est à ce propos qu'il faut analyser la question du capital latent envisagé par Marx dans le II° Livre du Capital. Analyse du capital latent qui conduit à celle de la banque et du crédit. Dans la production développée nous avons des capitaux inoccupés comme on a une armée de réserve : un surplus de main d'oeuvre.


     Donc on analyse la question d'abord uniquement à l'intérieur de l'entreprise, puis d'une entreprise à l'autre. Ensuite :



2° - Dans le procès de production de l'ensemble capital/


     a) Le remplacement de capital fixe qui conduit à la destruction des machines et au gaspillage des matières premières.


     b) Analyse de la valeur et du prix de production amène à la mise en évidence des empêchements que mettent les monopoles à l'utilisation des découvertes scientifiques qui risquent de remettre en cause le prix de production d'une marchandise donnée (ex: emploi d'une nouvelle machine avant que celle utilisée auparavant n'ait été amortie), et cela même si cela devait réduire le prix de production. Á la limite, maintien d'anciennes structures parce qu'elles permettent d'avoir encore un gain tandis que si on utilisait des procédés plus modernes, plus rationnels, le prix de production tomberait trop bas ; le monopole des moyens de production de la part d'une classe maintient l'effort humain au-dessus du niveau socialement nécessaire (contradiction entre production sociale et appropriation privée). Si l'on veut ici, il y a un gain sur l'avenir, par inhibition de la société communiste qui elle ferait éclater ces contradictions et réduirait énormément l'effort humain pour produire les éléments nécessaires à la vie de l'homme.


     Les deux points qui viennent d'être indiqués dépendent de la loi tendancielle de la diminution du taux de profit.


     Ensuite gaspillage lors de la reproduction sociale du capital : pillage de la plus-value dans la section II, lorsqu'il y a des difficultés dans la section I (Cf. Lénine ; A propos de la question dite des marchés ») ; transformation industrielle de l'agriculture ; les monopoles.


     Exemples précis et concrets de dégradations liées au Capital : déboisement, destruction des sols (Afrique équatoriale, Algérie, etc.), destruction de la faune (conséquence climatiques importantes), d'où le problème soulevé à l'heure actuelle de la protection de la nature.



3° - Les conséquences démographiques



     Il faut une surproduction d'hommes afin d'avoir une armée de réserve et une masse de sujets consommant toutes les saloperies produites par le capital (tenir compte de la sous-section de luxe et de son dynamisme en fonction de l'augmentation de la productivité – ici il y aurait une critique à faire à Stroumiline qui dit que dans le communisme, les produits ne coûtent qu'au début, ensuite lorsqu'on peut produire sur une grande échelle, on peut en donner à tout le monde). Ainsi un économiste bourgeois disait que le surplus de produits agricoles en France était lié à la politique néomatlhusienne pratiquée avant 1939. Autrement dit il n'y a pas trop de pommes de terre mais il n'y pas assez d'hommes pour les manger. Pour lui les hommes sont uniquement nécessaires pour manger des pommes de terre (Cf. dans les Manuscrits Parisiens de Marx un passage où il parle des irlandais réduits à manger uniquement des pommes de terre) ; soit sous forme passive : ils fournissent de la chair à canons qui détruit les implantations industrielles. Dans le procès de destruction = procès de désaccumulation ou consommation improductive, on retrouve les deux éléments de la vie du capital : la force de travail et les moyens de production. Ici le travail vivant est directement destiné à la mort, alors que dans le procès de production l'ouvrier est plus ou moins lentement détruit ; il n'y a qu'une différence de degrés. Toutes ces destructions permettent de supprimer les surplus qui entravaient la production et de rajeunir la structure industrielle. Cela permettra l'avènement d'un nouveau cycle qui amènera un autre boom de production et le dilemme : crise-guerre ou révolution.



4° - Il y a un gaspillage lié à l'exaltation du mercantilisme. Celui-ci étant déterminé par le développement sur une échelle toujours élargie de la production du capital. Lié à cela, le gaspillage de force de travail pour maintenir une productivité énorme: contrôle des cadences avec chronométrage, etc., utilisation d'hommes qui ne produisent pas, mais qui sont les flics de la production.


     Illustrations : importance des mécanismes bancaires, le problème des transports, celui rail-route étant le plus visible. Hypertrophie des postes dont le rôle fondamental est d'assurer une circulation rapide des titres, des sommes, etc. Cf. le problème des C.C.P. Industries inutiles comme le tourisme et l’hôtellerie ; les assurances sur la vie de l'individu et sur son avoir.



5° - Le gaspillage de l'activité humaine.



     Les besoins sont ceux de la production. Celle-ci enfante des marchandises qui doivent être consommées pour réaliser l'argent, c'est-à-dire le capital-argent. Il faut que le capital revienne sous cette forme afin que d'autres procès puissent se développer, pour subir d'autres métamorphoses. On produit que ce qui coûte le moins cher à produire, et pour faire disparaître ces monstres produits, il faut créer des besoins chez l'homme.


     Ici un point très important : le capitalisme sort de la satisfaction des besoins matériels, de la vie matérielle de l'homme. Il y a satisfaction de la vie du capital et donc création de besoins artificiels chez l'homme, de ce fait elle provoque chez lui insatisfaction, inquiétude, désir de possession de nouveaux produits ; c'est lui qui est dévoré par le capital.


     Le communisme retourne dans la vie matérielle; il est satisfaction des besoins humains, donc il est égal à calme, apaisement de l'homme, désir d'épanouissement de son être réel. (Remarquer ici que nous pouvons dire cela que parce que nous avons donné une définition de l'homme = être social et que nous avons défini son mode d'être vis-à-vis de la nature, sa façon qu'il a de se manifester vis-à-vis d'elle : les besoins. Nous avons défini l'homme et ses besoins parce que nous avons en même temps défini la société qui lui permet de se manifester dans toute la plénitude de son être ; c'est ici qu'on voit le mieux le lien profond qui unit les œuvres de jeunesse aux œuvres de maturité).


     Les loisirs sont des besoins artificiels, les congés payés : la nécessité de se déplacer à la mer, à la montagne, autant de besoins qui sont en fait des nécessités qu'a le capital de faire consommer l'homme pour mieux le consommer et faire sa vie aux dépens des esclaves humains. Gaspillage que toute l'activité intellectuelle : théâtre, poésie, cinéma ; de même le sport, etc. Gaspillage que la science. Elle se développe uniquement dans les zones qui sont aptes à satisfaire les besoins en plus-value du capital. En ce sens, critique à la trilogie : économie, guerre, médecine.


     Les jouets de l'enfant correspondent aux loisirs des adultes. Gaspillage que toute cette industrie fondée sur une vision absolument fausse de ce qu'est l'enfant. Celui-ci, en fait, ne veut pas qu'on le distraie, il veut devenir un homme. Le droit à l'existence « autonome » de l'enfant, c'est-à-dire à ce que l'enfant ne soit plus totalement assujetti aux difficultés de l'adulte, la reconnaissance de sa « personnalité » a été traduit par le capital, de la façon suivante : créer chez l'enfant des besoins en jouets capitalistes ; développer chez lui l'individualisme, c'est-à-dire en faire une maison de commerce autonome devant acheter et vendre.



6° - Ici on recoupe le 4 et le 5, gaspillage de l'activité en produisant des êtres improductifs et bornés (ce que les bourgeois appellent secteur tertiaire). Gaspillage au nom de l'espèce humaine. On dénature des hommes, on fourvoie leurs énergies, on bafoue leurs espérances en leur faisant accomplir une activité d'adorateurs du capital. Il faudrait une analyse plus poussée pour déboucher sur les conséquences politiques. Il faudra y revenir.



7° - Conséquences.



   Critique acerbe, virulente du « progrès ». Il faut aborder le problème sous l'angle qualitatif, c'est-à-dire envisager la qualité des produits offerts à l'homme. Ex : la dégradation des produits alimentaires, cf. en liaison avec le scandale Planta par exemple.


     D'où nécessité de la dictature du prolétariat pour détruire le monstre capitaliste. Mettre en évidence les mesures à prendre après la révolution pour permettre un développement réel de l'homme, tant sur le plan économique que sur celui de l'éducation, de l'instruction, etc.


     Plus immédiatement : articles sur la vie quotidienne, asphyxie de l'homme. Démonstration de la puissance et de la véracité des œuvres de jeunesse de Marx et d'Engels.


     Tout ceci n'est qu'une première approche. J'y reviendrai.






1   Les formules sont extraites du Formulaire économique de K./Marx - Le Capital, Livre II, Section I, La

rotation du Capital. rédigé par Amadeo Bordiga.


       La seconde formule indiquant la reproduction élargie n'a pas pu être reproduite ici.





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