DÉROULEMENT
L'humanité depuis toujours - peut-être - chemine dans l'errance l'amenant à se séparer complètement du reste de la nature, qu'elle détruit, ce qui, synchronisé avec des changements d'ordre cosmique, comme le témoignent les bouleversements climatiques, conduit au risque de l'extinction d'un grand nombre d'espèces et d'Homo sapiens lui-même et à la réalisation d'une menace ressentie par lui depuis toujours.
Au cours de ce devenir, le plus horrible est la destruction de la naturalité au sein de l'espèce et de l'individu fondant la terrible catastrophe en cours, un événement bien plus déterminant que le précédent, car il n'est possible d'enrayer cette extinction et d'invertir le phénomène que si une certaine naturalité persiste en nous.
Cheminer autrement s'impose pour la retrouver pleinement et l'épanouir.
Abandonner l'errance c'est se replacer dans l'éternité et ne plus être enfermé dans l'espace et le temps
La
photographie signale le lieu d’où je pars – un reste de nature – mais chacun
part du sien, de son positionnement, pour s’atteindre et rencontrer les autres,
cheminer avec eux, en réalisant au mieux l’inversion nécessaire à l’affirmation
ultérieure et plénière de la libération-émergence qui, dans un premier temps
aboutit justement à la perception de la nécessité de celle-ci.
Cela
part d’un homme, d’une femme, qui ne peut réaliser son individualité qu’en
retrouvant sa dimension communautaire ne s‘épanouissant effectivement que dans
la communauté, Gemeinwesen. Donnée individuelle et donnée collective ne sont
pas séparées. C’est l’inversion fondamentale permettant de cheminer.
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2012
2021